Anne Bouchara
Quand j’étais petite, je n’avais jamais sommeil. Mes parents m’avaient expliqué qu’il fallait dormir pour grandir. À l’âge de quatre ans, dans mon lit, j’ai inventé ma première rime : « Il est minuit, je grandis. » Depuis, je continue d’associer les mots pour les faire rimer, pour rythmer le temps mais aussi l’arrêter. J’écris pour dire ce que je vois du monde, dire les réalités possibles et comment elles se mêlent parfois aux rêves.
Vous pouvez lire mes poèmes sur Instagram ou dans la revue Interventions à Haute Voix. Ce site est consacré à mes nouvelles. Comme les rêves, je les ai construites en assemblant des fragments de vies vues à travers le kaléidoscope de mon imagination.
Certaines de mes nouvelles mettent en scène un même groupe d’amis qui se connaissent depuis leurs études. Les événements de la vie les font parfois basculer dans le rêve ou dans une autre réalité. Vous pourrez les retrouver et les voir évoluer en lisant les nouvelles suivantes dans cet ordre :
- La clé cassée
- Les livres de la bibliothèque
- Il n’aura eu que les chaussures
- Les chaussures panda
- Paris–Quito
- L’Œil au vert
- Plettenberg Bay
- Métamorphoses
- Dans le métro
- Vu de dos
- En descendant la Butte-aux-Cailles
- Éclipse
- Le saladier de fraises
- Cap Dramont
- À bientôt
- Les Deux Magots
- Vendredi soir
- Être et écrire
- Retour de vacances
- La Sagrada Familia
- Désincarnation
- Seconde vie
D’autres histoires sont des récits d’anticipation, de fin du monde et de recommencement :
- La pierre polie
- Rien n’est vrai, tout est permis
- La légende du virus couronné
- La légende du monde d’après
- Le dernier de sa langue
- Effondrement
- Les crimes du futur
Enfin, certaines de mes histoires ont pour thème le temps qui passe, la mort, la littérature, des détails qui peuvent parfois faire basculer la vie :